Zeppelin Graffiti Zeppelin Graffiti

GRAFFITI

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Page, Plant, Bonham et Jones s’occupèrent durant l’année 1974 avec le tournage d’un film qui regroupe les meilleurs moments de leur tournée américaine ainsi qu’avec l’enregistrement d’un double album qui sera le premier édité sous leur propre label : Swan Song (Pretty Things, Roy Harper et Bad Company entre autres signèrent chez Swan Song Records). « Physical Graffiti » sortit au début de 1975, il était donc produit par la Swan Song et distribué, tout comme les précédents, par Atlantic. Ce double album deviendra sans doute le plus polémique de toute leur discographie… « Physical Graffiti » s’ouvrait effectivement, de par ses propres caractéristiques à toutes sortes de controverses. Chris Welch le qualifia comme « le meilleur album depuis Led Zeppelin II, et comme un hit dans la course des torrents d’énergie du rock ». Métaphores à part, « Physical Graffiti » est solide comme le roc ; il en est qui considèrent que sa matière n’est qu’un regroupement de découpages de gloires passées, par le simple fait que certains fragments rappellent certains thèmes des premiers albums ; mais d’autres admettent (et je suis de celas) que cet album est de par sa densité, sa pertinence et sa diversité, l’une des œuvres le plus abouties non seulement de la discographie de Led Zeppelin mais aussi de toute l’histoire du rock. Très peu de compositions en effet peuvent se comparer au monumental et mélodramatique « Kashmir » ou à « In The Light ». Led Zeppelin ont toujours avancé sur la même voie, et leurs possibles déviations ne doivent pas être considérées comme un changement de style, pas plus qu’il ne faut voir dans leurs similitudes une absence de créativité.

 

Dans « Physical Graffiti » il n’y a pas ne serait-ce que deux secondes à jeter, les quatre faces de l’album sont bien compactes, surtout les deux premières. « Custard Pie », « The Rover » et « Trampled Under Foot » peuvent te faire voler la cervelle. Le crescendo de « Kashmir » est une des plus belles choses qu’on n’ait jamais enregistrées. « In My Time Of  Dying » et « In The Light » démontrent, si besoin est, l’intarissable pouvoir imaginatif du groupe. « Boogie With Stu » et « Black Country Woman » possèdent un rythme si accrocheur que t’as envie de les écouter en boucle durant deux jours sans discontinuer. L’édition de l’album coïncida avec le début d’une tournée marathon aux Etats Unis qui commença le 18 janvier 1975. Cette tournée devait être la plus importante que le groupe n’ait jamais entreprise, avec pas moins de quarante concerts dans vingt six villes. Les évènements les plus marquants de cette nouvelle tournée furent le super-concert de Greensboro, en Caroline du Nord, l’annulation d’un des concerts à cause d’un rhume de Plant, la soirée au Madison Square Garden et les trois concerts dans le Nassau Coliseum de Long Island. A titre d’anecdote, Page fit toute la tournée avec un doigt cassé suite à un coup sur une porte du métro de Victoria Station à Londres.

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