ACTE IV
En
1971, ils jouèrent en Irlande, au Ulster Hall de Belfast et dans le Boxing
Stadium de Dublin. Ils jouèrent leurs thèmes préférés comme « Dazed And
Confused » ou « Whole Lotta Love » et quelques nouveaux titres
qui figureront sur le quatrième album. A Dublin, PHIL Carson se joint à eux à
la basse et ils jouèrent des vieux standarts du rock comme « Summertime
Blues ». A Belfast, Robert Plant démentit publiquement la rumeur que
certains journaux laissaient courir, concernant une prochaine dissolution du
groupe…
Le
quatrième album parut à la vente en novembre 1971. Peu de groupes pouvaient
alors se permettre le luxe d’éditer, comme fit Led Zeppelin, un album dont le
nom du groupe n’apparaissait nulle part sur la pochette (ni dehors, ni
dedans) et qui en plus ne possède pas de titre ! Cet album contenait une
grande variété de thèmes. Comme sus les disques précédents, le premier titre,
« Black Dog », était destiné à devenir un classique. « Rock
and Roll » est devenu une des pièces maîtresses de leur discographie. « The
Battle Of Evermore » dégage une profonde saveur folk, avec Page à la
mandoline et Sandy Denny chantant en duo avec Plant. « Stairway To
Heaven » est sans doute une des plus belles interprétations du chanteur
de Led Zeppelin. Des autres titres de l’album se dégage essentiellement « When
The Levee Breaks », avec un superbe solo d’harmonica de Robert Plant.
Cette année leur tournée anglaise les mena au Wembley Empire Pool de Londres, devant 9000 spectateurs.
|
Vu
l’incroyable succès de cette tournée, ils programmèrent un nouveau concert à
l’Empire Pool le 21 novembre auquel assistèrent 18000 personnes. Mais
auparavant, avant toutes ces dates le groupe traversa une période de grand
mutisme, pendant laquelle on eut l’impression qu’ils avaient disparu de ce
monde ; en quelque sorte, une parenthèse au milieu d’une période de très
grande activité. John Bonham expliqua qu’elle fut due à une immense fatigue
physique et morale causée par leurs tournées en Amérique et au Japon. « Chez
nous, disait-il, nous eûmes le temps de nous reposer et de réfléchir. La
rumeur concernant notre séparation persistait, mais en réalité nous n’avions
jamais été aussi unis. Nous avions fait tant de choses en si peu de temps que
nous étions épuisés. Nous avions besoin d’un peu de repos avant d’être vieux ! »
1972
aussi fut une année d’intense activité pour Led Zeppelin. Beaucoup de
concerts, mais pas de nouveau disque. Ils commencèrent l’année avec une tournée
américaine où ils présentèrent leur nouveau programme qui durait quatre
heures et qui incluait des thèmes comme « Stairway To Heaven », « Misty
Mountain Hop », « Rock’n’roll », « Black Dog » ainsi
qu’une nouvelle collection de vieux standards du rock and roll comme « Let’s
Have A Party » ou le fameux « Heartbreak Hotel ».
Toutes
les entrées de la tournée furent très vite vendues. Leur concert au Nassau
Coliseum de Long Island devant 16000 spectateurs, au mois de mai, leur valut
quatre rappels !
Leur plus longue tournée anglaise débuta le 30 novembre, avec un programme incluant la visite de 24 villes, dont deux concerts à l’Alexandra Palace de Londres et cinq dates en Ecosse.
|